Si vous voulez l'acheter :
https://eu.flashforge.com/products/ad5x-3d-printer?ref=TECHNAPA
Aujourd’hui, je vous propose un retour complet sur l’imprimante 3D FlashForge AD5X, une machine qui promet l’impression multicolore sans système externe encombrant, tout en restant abordable. Après plusieurs jours de test dans des conditions d’utilisation variées, voici ce que j’en retiens.
Une prise en main rapide et un montage minimal
L’un des premiers points appréciables avec la AD5X, c’est qu’elle arrive presque totalement assemblée. Il ne reste qu’à fixer l’écran tactile, les supports de bobine et le module de gestion multicolore (appelé IFS). Tout est bien pensé, et même si la documentation est succincte, on s’en sort facilement.
L’application compagnon FlashMaker permet de gérer certaines fonctions à distance via Wi-Fi, et la machine supporte les réseaux 5 GHz, ce qui est un bon point à signaler.
Impression multicolore sans AMS externe
Le cœur de l’argument de cette imprimante, c’est son système IFS intégré, qui permet d’imprimer jusqu’à 4 couleurs sans boîtier externe. C’est un gain de place non négligeable. Contrairement à des solutions comme l’AMS de Bambu Lab, ici tout est intégré directement au châssis.
Le changement de filament est automatique, et le système gère également le TPU, ce qui est souvent problématique avec d’autres modules de ce type. Dans les faits, les impressions multicolores passent bien, avec peu de ratés, même en utilisant du TPU souple.
Des impressions de qualité, mais avec quelques réserves
Les résultats sont bons dans l’ensemble : les objets sont bien formés, les surplombs sont correctement gérés, et le multicouleur fonctionne de manière fiable. Par contre, quelques limites sont à noter :
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Les estimations de temps d’impression sont très optimistes. Par exemple, un print annoncé à 7h a mis presque 12h.
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Le système génère pas mal de déchets de purge lors des changements de couleur, comme sur beaucoup d’imprimantes multicolores à tête unique.
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Les supports de bobine ne sont pas compatibles avec toutes les marques, notamment les bobines Prusa, dont le diamètre est trop petit pour l’axe fourni. Toutefois, ce point a été remonté à la marque qui promet un support de bobine réglage pour la sortie officielle (j'ai eu un modèle de préserie)
Interface, ergonomie et bruit
L’écran est simple, efficace, mais non orientable, ce qui peut poser problème selon l’emplacement de la machine. L’interface est claire, mais reste assez basique. On peut gérer les températures, lancer les calibrations, et charger les modèles depuis une clé USB.
La machine n’est pas la plus silencieuse, avec une ventilation constante, même à l’arrêt. Ce n’est pas insupportable, mais c’est à prendre en compte si l’environnement est sensible au bruit.
Quelques choix bienvenus
Parmi les bonnes idées de FlashForge :
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Le changement de buse rapide, très accessible et économique.
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Le capot de tête magnétique sans câble, facile à retirer sans forcer.
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Le châssis en acier, robuste, qui donne une bonne impression de durabilité.
Verdict
La FlashForge AD5X ne révolutionne pas le marché, mais elle coche beaucoup de cases intéressantes :
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Impression multicolore intégrée sans boîtier externe
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Bonne compatibilité avec le TPU
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Montage rapide et prise en main facile
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Rapport qualité/prix équilibré
Elle ne conviendra pas à tous les profils — si vous cherchez des impressions très silencieuses ou des aides automatiques avancées, d’autres modèles comme ceux de Bambu Lab iront plus loin. Mais pour une machine fiable, compacte, et bien pensée pour la multicolore, elle remplit son contrat.
📌 N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous pensez de cette imprimante, ou si vous avez des questions sur des points non abordés ici.
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