Ça faisait un moment qu’il traînait dans mon garage, et j’ai enfin pris le temps de le tester : le Engwe Mapfour N1. Un vélo électrique qui m’a tout de suite séduit sur le papier, et qui, après usage, pourrait bien être celui qu’il me fallait. Voici mon retour d’expérience, sans filtre, en tant que père de famille un peu grassouillet, pas spécialement expert en vélo, mais désireux de faire un peu de sport sans prise de tête.
Un design sobre et une légèreté appréciable
Ce qui m’a attiré en premier, c’est son look. Contrairement aux fat bikes, le Engwe Mapfour N1 a un design plus épuré, passe-partout, presque discret pour un vélo électrique. Et surtout, il est ultra léger : 15 kg seulement grâce à un cadre en carbone. Franchement, on dirait un vélo classique à première vue, et c’est exactement ce que je cherchais.
Disponible en deux versions (cadre haut ou Step Through) et en deux coloris (charcoal grey et ink green), j’ai reçu la version verte. J’aurais préféré le gris, mais honnêtement, le vert passe bien : sobre, pas flashy, donc tout bon pour moi.
Caractéristiques techniques : du solide, sans en faire trop
Voici ce que le N1 propose sur le papier :
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Poids : 15 kg
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Autonomie : jusqu’à 100 km (théoriques)
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Batterie : Samsung, 36 V / 10 Ah, amovible
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Moteur : 250 W
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Transmission : Shimano à 7 vitesses
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Sécurité : alarme, GPS, geofencing, détection de mouvement
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Application mobile avec déverrouillage par NFC ou code PIN
Il ne s’agit pas du vélo le plus « full option », mais il y a l’essentiel là où il faut. L’interface est minimaliste, pas de menus compliqués, et ça me convient parfaitement. Pour ceux qui aiment avoir toutes les données de leur trajet, l’application compagnon permet de suivre l’emplacement du vélo, le verrouiller, allumer les lumières, etc.
Le montage : à la portée de tous… ou presque
J’ai monté le vélo moi-même. Bon, je ne suis pas un pro du bricolage, donc j’ai fait deux-trois erreurs (comme poser la fourche à l’envers dans une ancienne vidéo 😅), mais globalement le montage est accessible, surtout si on évite de l’assembler sur un sol en pierre comme moi (j’ai fait quelques égratignures…).
Le nécessaire est fourni dans la boîte : manuel, chargeur, béquille, pédales, visserie. Rien de compliqué.
À l’usage : une vraie bonne surprise
Premier ressenti dès les premiers mètres : la légèreté change tout. On a vraiment l’impression de manipuler un vélo enfant. En ville, c’est un plaisir, notamment dans les montées ou pour le transporter facilement. C’est clairement un vélo urbain, pas fait pour les sentiers ou les balades en forêt – les pneus sont assez fins.
L’autonomie ? Non, je ne pense pas qu’on atteigne les 100 km annoncés, sauf conditions idéales (cycliste léger, terrain plat). Mais dans mon utilisation quotidienne (petits trajets en ville, aller chercher du pain, voir le médecin), je consomme à peine 20 % de la batterie, ce qui est franchement très correct. Je ne le recharge pas tous les jours, loin de là.
Les petits moins
Tout n’est pas parfait, bien sûr. J’aurais aimé une vraie clé de contact. Le déverrouillage via appli, code PIN ou NFC, ce n’est pas trop mon truc. Une selle plus confortable aurait aussi été appréciée. Et la sonnette fournie est assez anecdotique : je vais probablement la remplacer rapidement.
Aussi, pas de support téléphone intégré, ce qui peut être un inconvénient pour certains.
Verdict : un excellent compromis poids/autonomie/prix
Alors, est-ce que je recommanderais ce vélo ? Oui, si vous cherchez un vélo de ville léger, sobre et efficace, avec une bonne autonomie et des fonctions antivol utiles. Le rapport qualité-prix est intéressant, surtout si on considère le cadre carbone dans cette gamme (1399 € au moment de mon test, parfois en promo à 1499 €).
Est-ce que je l’aurais acheté si je ne l’avais pas reçu ? Franchement, je ne sais pas. À titre personnel, j’aurais peut-être opté pour un modèle plus lourd mais moins cher. Mais maintenant que je l’ai, je reconnais que ce cadre léger est un vrai confort au quotidien.
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